Argentenay – Un laboratoire de genèse de la sociologie

Ce cinquième volet de la série sur l’histoire de la Pointe d’Argentenay constitue une suite cohérente avec les précédentes publications sur ce sujet. On y rencontre en effet l’économiste et sociologue écossais James Mavor qui, comme certains artistes de l’époque, habite chez les Sanschagrin de la Pointe d’Argentenay; ce qui lui offre un poste d’observation irremplaçable sur la vie à la ferme au début du XXe siècle.

Inspiré des travaux des sociologues pionniers Frédéric Le Play et Léon Gérin, James Mavor entreprendra en 1901, alors qu’il est le chef du département d’économie de l’Université de Toronto, des travaux d’observations sociologiques chez les Sanschagrin où il rencontrera Horatio Walker et des peintres de la bande de Beaupré. Les observations qu’il recueille à ce véritable laboratoire de genèse de la sociologie au Québec le portent à considérer ce milieu comme un « microcosme de la vie rurale ». Il étendra plus tard ses conclusions à l’ensemble de l’Île d’Orléans et au Québec rural. Pour Mavor et ses illustres collègues, le passé et ses valeurs immuables représentent de solides assises pour l’édification d’un monde meilleur.

Les auteurs proposent que ces faits uniques et relativement inconnus soient commémorés par la société québécoise.

Lire ici l’article d’Arthur Plumpton, auquel ont collaboré Jean Rompré et Michel Gauthier.

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